Espaces naturels protégés internationaux 2015

 

La carte « Espaces naturels protégés internationaux 2015 » illustre les sites protégés par des conventions internationales dans le Grand-Duché de Luxembourg, la Lorraine, la Rhénanie-Palatinat, la Sarre ainsi que la Wallonie en 2015. Par la suite, chaque catégorie de site est expliquée avec un tableau synthétique reprenant les chiffres clés pour la Grande Région ainsi qu’une courte description portant sur le contexte et l’objectif respectifs.

Convention Ramsar

La Convention a pour mission « La conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales et par la coopération internationale, en tant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ».

Les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus divers et les plus productifs. Elles fournissent des services essentiels et toute notre eau douce. Toutefois, elles continuent d’être dégradées et transformées pour d’autres usages.

La Convention a adopté une large définition des zones humides comprenant tous les lacs et cours d’eau, les aquifères souterrains, les marécages et marais, les prairies humides, les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas et étendues intertidales, les mangroves et autres zones côtières, les récifs coralliens et tous les sites artificiels tels que les étangs de pisciculture, les rizières, les retenues et les marais salés.

  • Nombre de sites en GR : 9
  • Superficie : 623 km2
  • Part de la superficie GR : 1,0%
  • Source des données : Ramsar Convention Secretariat, Inventaire national du patrimoine national (INPN)

Dans le contexte des « trois piliers » de la Convention, les Parties contractantes s’engagent :

  • à œuvrer pour l’utilisation rationnelle de toutes leurs zones humides;
  • à inscrire des zones humides appropriées sur la Liste des zones humides d’importance internationale (la « Liste de Ramsar ») et à assurer leur bonne gestion;
  • à coopérer au plan international dans les zones humides transfrontières, les systèmes de zones humides partagés et pour les espèces partagées.

Patrimoine mondial naturel de l’UNESCO

En 1972, l'UNESCO a adopté la « convention internationale pour la protection du patrimoine mondial naturel et culture ». Il s’agit du document le plus important adopté par la communauté internationale pour la protection du patrimoine culturel et naturel. Dès lors, des biens culturels et naturels exceptionnels peuvent être placés sous protection dans le cadre de la convention du patrimoine mondial.

Sont considérés comme patrimoine naturel des monuments naturels constitués par des formations physiques et biologiques ou par des groupes de telles formations qui ont une valeur universelle exceptionnelle du point de vue esthétique ou scientifique.

La région du patrimoine mondial Vallée du Haut-Rhin moyen est aussi bien un patrimoine culturel que naturel selon la définition de l’UNESCO. Elle est divisée dans une zone centrale et une zone tampon. La zone centrale comprend la région du patrimoine mondial proprement dit avec tous les éléments caractéristiques et typiques. Par ailleurs, le site du patrimoine mondial comprend les terrasses moyennes et supérieures ajointes qui témoignent des endroits où le Rhin a coulé autrefois.

La zone tampon placée autour de la zone centrale sert à la protection du site contre des atteintes et à l’intégration de contextes historiques, fonctionnels et biologiques importants.

  • Nombre de sites en GR : 1
  • Superficie : 575 km2(dont 483 en GR)
  • Part de la superficie GR : 0,7%
  • Source des données : Struktur- und Genehmigungsdirektion Nord Rheinland-Platz

Natura 2000

Natura 2000 est un réseau écologique européen cohérent de zones spéciales de conservation, lequel réseau est formé par des sites désignés au titre des directives «Habitats Faune Flore » (HFF) et « Oiseaux ». Il abrite les espèces animales et végétales typiques, précieuses et rares en Europe ainsi que leurs habitats.

Les États membres de l’Union européenne ont l’obligation d’y prendre des mesures permettant d’assurer le maintien d’un état de conservation favorable de ces habitats et espèces. La liste des sites protégés a été établie conformément à des critères identiques pour tous les États membres, critères fixés par la Directive « Oiseaux » de 1979 et la Directive « Habitats Faune Flore », adoptée en mai 1992.

A ce jour, la mise en réseau de ces sites au niveau européen peut être considérée comme achevée. La carte réalisée par le SIG-GR illustre la localisation des différents sites pour les trois catégories « Directive oiseaux », « Directive habitat » ainsi que « Directives oiseaux et habitat ».

Ces sites forment un réseau cohérent au soutien de la complexité des interactions écologiques entre les espèces devant bénéficier d’une protection et les communautés biologiques et leurs habitats. Citons parmi ces interactions les mouvements migratoires, d’échange et de dispersion des populations de ces espèces et communautés biologiques. Il est indispensable de connaître leur présence pour pouvoir évaluer ces mouvements également à l’aune du changement climatique.

  • Nombre de sites en GR : 845
  • Superficie : 11449 km2
  • Part de la superficie GR : 17,5%
  • Source des données : European Environmental Agency, LVGL Saarland

Réserve de biosphère

Les réserves de biosphère sont des zones comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers. Chaque réserve favorise des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable.

Elles sont « des sites de soutien pour la science au service de la durabilité » – des lieux spéciaux où tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre systèmes sociaux et écologiques, y compris la prévention des conflits et la gestion de la biodiversité.

Les réserves de biosphère sont dotées de trois zones interdépendantes visant à remplir trois fonctions liées, qui sont complémentaires et se renforcent mutuellement

  • L'aire (les aires) centrale(s) comprend (comprennent) un écosystème strictement protégé qui contribue à la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la variation génétique.
  • La zone tampon entoure ou jouxte les aires centrales et est utilisée pour des activités compatibles avec des pratiques écologiquement viables susceptibles de renforcer la recherche, le suivi, la formation et l’éducation scientifiques.
  • La zone de transition est la partie de la réserve où sont autorisées davantage d’activités, ce qui permet un développement économique et humain socio-culturellement et écologiquement durable.
  • Nombre de sites en GR : 2
  • Superficie : 3425 km2 dont 2631 en GR
  • Part de la superficie GR : 4,0%
  • Source des données : PNR Vosges du Nord-SYCOPARC, LVGL-Schutzgebietskataster

A noter : Le service WMS des sites naturels internationaux sur la carte interactive du géoportail permet de consulter entre autre la date de création, le périmètre exact et des liens internet pour les différents sites.

 

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