
A l’instar du secteur global des soins, les frontaliers qui travaillent dans le secteur hospitalier habitent également en majorité à proximité de la frontière luxembourgeoise. La plus grande partie est originaire de l’arrondissement français de Thionville-Est (22%, soit 686 personnes), suivi de l’arrondissement de Briey (13%) et de Thionville-Ouest (10%) ainsi que de l’arrondissement wallon d’Arlon (12%). L’arrondissement wallon de Virton joue également un rôle relativement important. Les frontaliers venant des régions allemandes sont quant à eux moins nombreux. En Rhénanie-Palatinat, les arrondissements de Trèves-Saarburg (7,5%) et Trèves (2,9%) constituent l’aire de recrutement la plus importante avec 322 personnes au total. Côté sarrois, le district de Merzig-Wadern représente 4,5% de l’ensemble des frontaliers (140 personnes) et joue donc un rôle important. En général, on peut constater que les zones proches de la frontière où réside la plus grande part des frontaliers affichent les hausses les plus fortes depuis 2009.
On observe que seule une minorité des frontaliers vit dans les régions limitrophes du nord du Grand-Duché. Ceci peut éventuellement s’expliquer par le fait que la majorité des sites hospitaliers se trouve dans le centre ou le sud-ouest du Luxembourg. Pour les frontaliers en provenance de l’Allemagne ou du nord-ouest de la Wallonie, la distance jusqu’au lieu de travail est relativement longue.
Sources des données : Inspection générale de la Sécurité Sociale (IGSS). La date de référence est pour chaque année le 31 mars.